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La femme squelette
La Selkie et autres mythes de la femme sauvage
3 contes, 3 femmes, 3 histoires.
Femme phoque, femme squelette et femme louve.
3 histoires pour parler de la quête contemporaine de beaucoup de femmes. Des histoires qui se veulent médecine, transe, par la magie de la voix, son murmure, sa musique,
par la grâce du mouvement, des images qui naissent et défilent dans un rêve éveillé, hypnotique.
Ici, on comprend qu'il n'est jamais trop tard, jamais, pour prendre le large et retourner à la mer, que les larmes d'un homme peuvent apaiser la très ancienne et très brûlante soif d'une femme et les relier tous deux à jamais.
Ici, les femmes redevenues sauvages courent à nouveau avec les loups...
A venir...
mention spéciale du jury du festival international du conte de Chiny pour la qualité de la recherche scénique
Un très grand merci à Clarisa Pinkola Estès, autrice de "Femmes qui courent avec les loups", pour sa magnifique retranscription de ces contes ancestraux
Peau de Phoque
Spectacle à mi-chemin entre le profane et le sacré, Peau de Phoque est un rituel de guérison de l'âme féminine. Sa raison d'être est d'honorer la peine de générations de femmes et de la transmuter. Utilisant les 4 arts thérapeutiques majeurs que sont le chant, la danse, les mythes et le silence, la Sorcière parle la langue de la poésie pour opérer la métamorphose alchimique. Elle entretisse les contes de Clarissa Pinkola Estès, une prière, une chanson d'Anne Sylvestre, du mouvement dansé à des actes magiques... Elle s'adresse aux femmes. Elle s'adresse aussi aux hommes car nous sommes tous inextricablement liés et nos douleurs sont nos miroirs.
Faire entendre une autre voix
marathon de poésie féminine
Depuis des siècles, les femmes sont assignées de force à la maternité et au travail domestique. Les poétesses et femmes de lettres sont donc rares.
Pourtant, envers et contre tout, la source cachée de la poésie féminine sourd. Dans la tête, les chansons, l’imaginaire des femmes domestiquées. Elle persiste. Elle se fait insistante. Sous leurs doigts, sur leur langue, dans leur coeur. Source devenant ruisseau, rivière, fleuve, vague, marée, aujourd’hui, les voix se délient et s’élèvent en flot ininterrompu… Leur chant amoureux, vociférant, doux, rauque, sauvage ou brisé fait voler en éclat tous les barrages pour enfin s’écouler librement, différemment. L’interdiction immémoriale pesant sur la voix des femmes, leur parole, leur pensée, est levée .
De Christine de Pisan à Emily Brontë, en passant par Sylvia Plath, Virginia Woolf, Louise Labé, Marceline Desbordes Valmore, cette performance-récital est un hommage à la poésie féminine à travers les âges et les cultures.